ELEPHANT

Rénovation en site occupé de l'enveloppe extèrieure de 193 logements sociaux / Molenbeek / 2024

Analyse patrimoniale

Edifié par les architectes R. Brunswyck et 0. Wathelet en 1975, le complexe de logements sociaux de la société immobilière de service public « Le logement Molenbeekois » fait partie de l’héritage récent de l’architecture Bruxelloise.

Cependant, L’ensemble a déjà atteint un cycle de vie de bientôt 50 ans. Sa conception, son mode constructif, ses matériaux sont typiques de l’époque et appellent à une « évaluation » :

L’implantation et les gabarits ont été pensés pour raccorder un ensemble de 191 logements à un tissu urbain Bruxellois mais en créant un autre status au niveau de la rue de l’Eléphant, un boulevard urbain jouxtant un parc. La succession de retraits en plan et en élévations « casse » la monotonie de la répétition propre aux grands ensembles et permet de retrouver une certaine verticalité. L’aménagement paysager et fonctionnel sur le recul par rapport à la voirie crée un agrément visuel appréciable. Le traitement uniforme au niveau de la matérialité lui donne une lecture marquant une forte identité.

La conception des logements est assez remarquable ; La création de blocs de circulation distribuant seulement 3 unités d’habitation par étage permet aux concepteurs de proposer, pour un bloc type, un programme varié dont 2 logements traversant sur 3 et marque une rupture avec les barres de logements mono-orientés assez courantes dans ces années-là.

Son mode constructif est en murs de refend en blocs porteurs, en béton armé coulé sur place pour les planchers et en béton préfabriqué pour la façade qui allie avantages structurels, fonctionnels, esthétiques et économiques. Ces éléments sont fixés à l’aide de barres d’armature en attente provenant du gros œuvre. C’est l’époque des panneaux en béton lavé de couleur beige, dont les granulats (silex) sont visibles après brossage de la surface. A noter qu’ils sont pourvus d’un interstice de 2 cm probablement rempli de polystyrène. L’ensemble est dans un état de conservation très correct.

Particularité à souligner : Le retour des balcons propose un design plutôt futuriste avec une forme architectonique très marqué.

L’année de construction correspond également à la nouvelle publication de l’UACB sur les recommandations techniques pour la conception, la fabrication et le montage d’éléments en béton architectonique, ce qui donne à penser que la mise en œuvre respecte une série de prescriptions concernant, notamment, les diamètres d’armature, les épaisseurs de leur recouvrement, les joints de dilation mais également la résistance à la compression.

En conclusion, nous sommes en présence d’un ensemble qui témoigne de la pérennité des mises en œuvre de l’industrie du béton de l’époque et dont la façade avant mérite une conservation ainsi qu’une mise en valeur.

  1. Analyse programmatique
  1. Isolation des façades

i.     Façade avant

En vue de conserver et de mettre en valeur, mais également au regard de la complexité des détails en façade avant (nombreux retours), l’amélioration énergétique est préconisée par une isolation intérieure.

Cette méthode permet d’intervenir sur la façade existante pour sa rénovation de façon entièrement indépendante, voir phasée. Les interventions sur les façades sont légères : réparation ponctuelle, rejointoyage localisé, ravalement des panneaux préfabriqués et remplacement des garde-corps vitrés ainsi que sa lisse haute (harmonisation et mise aux normes)

Le dispositif proposé pour l’isolation intérieure respecte la norme PEB en vigueur (rénovation simple). Au droit des ponts thermiques, nous prenons en compte le risque de condensation en intervenant sur le « chemin de moindre résistance ». (Isolation placé le long du chemin).

L’amélioration thermique est ainsi atteinte tout en répondant aux contraintes techniques d’un site patrimonial et occupé. Une attention toute particulière est donnée à la démontabilité et aux matériaux biosourcés du complexe d’isolation mis en œuvre. Enfin, nous profitons du dispositif pour revisiter les espaces au droit des allèges et proposer une meilleure habitabilité. Voir projet

ii.     Façade arrière

La façade arrière présente des détails plus simples et permet une intervention par l’extérieur. A noter que les façades des cages d’escalier en briques sont en très bon état et seront sont préservées. Les cages d’escalier étant des espaces non chauffés, nous les sortons de l’enveloppe. Une précaution au niveau des appartement adjacent est à prévoir. Seules des ouvertures sur la tranche du palier intermédiaire sont réalisées pour apporter de la lumière naturelle et donner une vue perspective vers le jardin d’intérieur d’îlot. L’intention première d’afficher des pans de murs verticaux en brique pour trancher avec l’horizontalité des bandeaux vitrés est préservée tout en apportant de la lumière sur les paliers intermédiaires de l’escalier de secours.

  1. Ventilation

Nous retenons la proposition du cahier des charges préconisant une solution de type Mécanique C+ centralisé, pour un minimum d’intervention en plafond des logements et une gestion simple. La prise d’air est prévue dans les panneaux sandwich de la façade grâce à des grilles étudiées à cet effet et dont les performances acoustiques sont meilleures que dans un châssis. L’occasion est donné de proposer du « nightcooling ».

  1. Réparation ponctuelle intérieure

Un inventaire des interventions intérieures est à réaliser.

  1. Abord

Aujourd’hui, le statut privé de l’espace de recul par rapport à la voirie public est traité comme une zone accessible par tous. La qualité des aménagements paysagers existants est faible mais la trame au sol répond assez bien aux fonctions qu’elle incarne :

-            Une zone verte, ponctuée d’escalier au droit des entrées de l’immeuble, permet de passer la différence de niveau.

-            Une zone, plus minérale, de circulation pour l’accès pompier, de service et de déménagement : à conserver bien que nous notons que la voie d’accès pompier n’est pas aux normes (à 3 mètres des façades).

-            Des zones vertes de protection des terrasses du rez-de-chaussée,

-            Quelques zones de service public : canisites.

La circulation est légèrement revue pour créer l’espace de respiration et de rencontre devant le passage vers le jardin intérieur. Les différents escaliers entre le trottoir et le niveau haut sont supprimés pour laisser place à une seule entrée transversale bien identifiée. Le statut de la promenade le long de la façade devient alors réellement semi-privé et peut enfin prétendre à diminuer les nuisances pour les appartements du rez-de-chaussée.

La présence du parc des fonderies en face et du nouveau parc Delaunoy en intérieur d’îlot donne de réelles opportunités aux habitant de profiter d’espaces de respiration.

Les abords de l’immeuble seront traités en prolongation du parc intérieur, en respectant les différentes zones précitées et en les complétant de dispositifs de stratégie liée aux thèmes suivants :

-            Une meilleure privatisation des zones devant les terrasses du rez-de chaussée et de manière générale renforcer l’aspect semi-privatif de ces lieux.

-            La gestion de l’eau : récupération, noues, zones humides

-            Biodiversité : par le choix des végétaux

-            L’environnement physique et social : remédier à l’absence de bancs et améliorer l’éclairage de nuit (sécurité)

-            La circularité : dresser un inventaire des matériaux en vue de la réutilisation et/ou recyclage.

-            La mobilité douce : implantation de parking vélo.

  1. Projet

URBANITE

L’identité et la lecture de l’ensemble de logement « Eléphant » est préservé et mis en valeur.

Côté rue : ravalement et remplacement de garde-corps + réaménagement des abords

Coté intérieure d’îlot : préservation de la brique et isolation des allèges + réaménagement du jardin.

Les garde-corps sont remplacés pour une bonne harmonisation. La lisse supérieure est remplacée à l’identique mais de hauteur et couleur identique à la lisse placée lors du changement de châssis.

La subdivision en 3 des panneaux inférieurs est conservée mais le matériau d’origine en verre fumé est remplacé par un métal déployé laqué en blanc pour plus de pérennité. La transparence accentuera la lecture verticale de la façade.

En intérieur d’îlot, l’aménagement du jardin opère une distance non accessible au public par rapport au logement du rez-de-chaussée, ce qui pose la question du statut exacte de cet espace. A ce stade, le projet ne prévoit pas d’accès via les cages d’escalier à cet espace de protection de l’intimité des chambres.

En façade arrière, les bandeaux horizontaux et ses trumeaux en retrait sont isolés avec un enduit chaux/chanvre sur isolant. Les murs verticaux sont préservés en brique d’origine ainsi que le rez-de-chaussée. La lecture d’origine offrant une succession d’éléments horizontaux et verticaux est ainsi préservée. La lumière est apporté dans les cages d’escalier via des baies d’ouverture opérées sur la tranche des bloc de circulation, conférant aux murs aveugles une lecture désolidarisée par rapport à la façade.

HABITABILITE

Façade avant :

Isoler par l’intérieur est l’occasion de repenser les espaces devant les façades qui sont généralement dédiés uniquement aux radiateurs et rideaux. Ces zones, proches de la lumière et de la chaleur, méritent une attention particulière : En effet, des fonctions de repos, de lecture, de télétravail, ou de bibliothèque et rangements intégrés peuvent être exploités pour faire de ces caissons une fonction d’amélioration thermique mais également d’habitabilité.

Au niveau du séjour des 3CH et 2CH, l’encadrement se prolonge jusqu’au niveau de la porte de la cuisine, à savoir à 90 cm de la façade. Cette distance permet d’imager un espace, surélevé de 24 cm, qui répond à deux fonctions ; deux petites marches pour accéder à la terrasse (plus d’enjambée) au droit du coulissant et un espace venant refermer le salon, devant le radiateur, proposant une position informelle : semi-couché (décubitus dorsal ou ventral).

Au niveau du séjour des 1CH (pas de balcon) et des chambres, le dispositif propose une tablette continue de 60 cm de profondeur à hauteur d’allège, permettant différentes fonctions : dessus : travail, dépose, agrément – dessous : rangements ouverts ou fermés.

Dans les cuisines, un coin déjeuner est possible et/ou des rangements bas supplémentaires.

L’isolation par l’intérieur est réalisée grâce à des caissons bois préfabriqués en atelier. Ils sont composés d’une ossature de solive en bois, assemblé avec un panneau multiplis. Les caissons sont remplis d’une isolation en panneau semi-rigide de laine de bois. Un pare vapeur est intercalé et fait partie des caissons. Les épaisseurs sont variables selon les cas de figure (18 cm minimum - 0.24 w/m²k). Les éléments constitutifs des cadres de baies avec ou tablette seront assemblés sur site. (Assemblage par visses). Ce type de mise en œuvre requière des précautions au niveau de l’espace de rattrapage, la problématique de condensation, l’intervention en milieux occupé. Ces points sont abordés dans la note technique.

Façade arrière :

Les façades entre chaque bloc de circulation verticale sont composées de bandeau d’allège et de trumeaux légèrement en retrait. La problématique des terrasses de la façade avant n’existe pas. Une isolation par l’extérieur semble, dès lors, la solution la plus adéquate. Un complexe léger, pour ne pas déporter une structure additionnelle, de type enduit chaux/chanvre sur laine de bois épouse l’architecture et conserve ses proportions. Des ouvertures de baies sur la tranche des blocs de circulation en briques conservées (espaces non chauffés) sont proposées pour ouvrir les cages d’escalier vers l’extérieur.

Pignons

Après désamiantage et isolation, les pignons seront recouvert d’un bardage de tuiles de fibre-ciment à l’identique. Il s’agit d’une façade ventilée, la sécurité incendie des façades sera prise en compte (bandeau coupe-feu en laine de roche)

  1. Site occupé

Façade avant

L’intervention en façade avant est étalé sur 3 jours par étage par travées en attribuant 2 hommes par appartement pour le montage des éléments préfabriqués (équipe de 6 personnes) et 1 hommes pour la ventilation.

Jour 1 :

  • Protection et zone antipoussière dans l’appartement
  • Démontage et purge des radiateurs et prises
  • Les éléments préfabriqués sont acheminés par l’extérieur dans les appartements via une grue mobile
  • Assemblage des éléments et positionnement
  • Repose radiateur et remise sous pression.

Jour 2 :

  • Mise en place des bavettes de pare vapeur en attente contre les châssis et murs
  • Insufflation cellulose dans l’espace de rattrapage
  • Pose des gaines

Jour 3 :

  • Pose des lattes de finitions et rejointoiement
  • Repose prises
  • Pose des grilles en façade.
  • Pose des soffits autour de gaine de ventilation

Le travail a effectué dans les appartements consiste principalement à de l’assemblage d’éléments par vissage. Pas ou peu de poussière sera généré par le montage rendant la pose très peu intrusive pour les occupants. Le niveau sonore et vibratoire sera quasi inexistant.

Façade arrière

L’intervention en façade arrière se fait exclusivement par l’extérieur et n’impacte pas les occupants

Les travaux des abords peuvent être réalisés en parallèle des travaux d’isolation de façade. La voie carrossable est réalisée en priorité et au fur et mesure des arrivées des grues pour acheminer les éléments préfabriqués. Les abords suivent le phasage.

DURABILITE

TOTEM

Résumé et interprétation :

En valeur absolue, les 2 complexes sont très performants en unité d’impact environnementale. (8.2 et 12 mpt/uf). Le complexe de façade arrière (isolation par l’extérieur) est légèrement plus performant que le complexe de la façade avant (isolation par l’intérieur) en unité d’impact environnementale. La faible différence (4 points) n’est pas suffisante pour remettre en question les avantages de la proposition :

-            Mise en valeur du patrimoine

-            Très bonne circularité

-            Amélioration de l’habitabilité

-            Permet un phasage en cas de problème budgétaire (postes ravalement et garde-corps en phase ultérieure tout en atteignant les objectifs du cahier des charges)

La solution de la façade arrière joue son rôle d’amélioration thermique à faible impacte environnementale, en permettant de diminuer les jours d’intervention à l’intérieur des appartements et de respecter le budget. Son défaut en termes de circularité pourrait être résolu en utilisant également un système de caisson préfabriqué mais est considérablement plus lourd (poids à reprendre à distance du gros œuvre) d’une part et génère une façade ventilée qui doit être résolu en terme de sécurité incendie des façades (obligation d’utiliser des isolants non biosourcés) et donc augmente le budget d’autre part.

9 thèmes :

Thématique 1 : Gestion de projet et participation

La finalité fonctionnelle des caissons sera débattue avec les occupants afin d’identifier leurs besoins réels. Exemple, s’il s’avère que les habitants souffrent d’un manque criant de rangement, certain module pourrait, à moindre frais, proposer une solution de rangement (5 coté sur 6 étant déjà prévu)

Thématique 2 : Environnement humain

3 zones de rencontres sont créées au droit des zones d’élargissement correspondant au tournant à opérer par les camions pompiers qu’on a positionnées précisément au niveau de l’entrée du parc intérieur d’une part, au niveau bas de la rampe et en bout de course rue de la Borne d’autre part.  Les bancs seront disposés autour de ces zones et invitent à faire une pause après la promenade du soir.

L’aménagement des abords est pensé pour protéger les logements du rez-de-chaussée et favoriser le flux des usagers vers les espaces plus « semi-public » comme l’espace de rencontre au niveau de l’entrée du parc intérieur. Les accès transversaux existants via les différents escaliers sont ainsi supprimés au profit d’une circulation plus claire (un grand escalier). La promenade est écartée des façades à 4M et la zone minérale à proprement dit est réduite au maximum pour augmenter la pleine terre mais également pour écarter à nouveau la circulation piétonne des terrasses du rez-de-chaussée. Une zone de canisite est préservée malgré les nouvelles habitudes qui rencontres des barrières culturelles ou physique chez les veilles personnes.

Thématique 3 : Développement spatial

Un accès unique matérialisé par l’escalier et l’espace de rencontre (banc ; luminaires etc…)

La conception paysagère se fait en prolongation du jardin intérieur au niveau des traitement de matériaux et essences mais est adapté aux situations au fur et mesure que l’on se rapproche de la voie publique.

Thématique 4 : Environnement physique

Une intensification des zones végétales et des zones humides permet :

  • De limiter les effets d’îlot de chaleur.
  • D’améliorer l’acoustique
  • De se protéger des phénomènes de courant d’air.
  • De créer des espaces pour la biodiversité

La zone carrossable est divisée en 3 bandes :

  • 1 minérale (pieton et vélo) de 2.40 m
  • Une zone perméable 1.00 M
  • Une zone semi-perméable 0.60 M (dalle engazonnée)

Thématique 5 : Développement de la nature

Une étude de biodiversité sera menée à l’aide des outils d’aide à la décision Arboclimat et Sésame pour aiguillonner les choix des plantations des abords qui comprendra le développement de la faune et la gestion de ces espaces. L’outil Sésame permet de choisir des espèces pouvant s’adapter localement au changement climatique et tient compte des services écosystémique. L’outil Arboclimat permet de réaliser des simulations prospectives de plantation d’arbres ou de buissons en ville et d’en évaluer les impacts sur divers indicateurs, et notamment sur le changement climatique.

Thématique 6 : Cycle de l’eau

En concertation avec les auteurs de projet du jardin arrière, il sera évalué l’opportunité d’utiliser une partie des eaux pluviales de toiture à l’avant du projet. En vue de créer des zones humides, les eaux récoltées au niveau de la parcelle seront gérées en fonctions du dénivelé pour définir le ou les points bas.

Thématique 7 : Ressources et circularité

Réemploi :

La réutilisation au niveau des abords concernera principalement les pavés existants mais également les marches en pierre massive. Les murets en béton lavé sont restaurés.

La réutilisation passe par la démontabilité et la réversibilité : Toute l’intervention en façade avant est conçue en caissons préfabriqués démontables au niveau des éléments constitutifs des ensembles mais également au niveau des caissons à proprement parlé, si les dimensions ne conviennent pas à une réutilisation (chevrons, panneaux, isolation en strates démontable) dans le futur. Toutes les fixations seront prescrites vissées (dévissable)

La sous structure du bardage existant des pignons sera analysée (état, entraxe, fixation, etc…) pour envisager sont maintient en place. Elle serait alors prolongée pour accueillir une épaisseur d’isolant plus importante.

Un démontage des éléments de garde-corps est prévu en vue de récupérer les panneaux de verre fumé et les remettre sur le circuit de réemploi.

Le recyclage :

Le projet ne prévoit aucune démolition sauf le retour de façade en brique des blocs de circulation verticale de la façade arrière. Les briques seront évalués (pleines ou creuses, joint ciment ou chaux, etc…) en vue d’une réutilisation in situ en soubassement. Sinon le recyclage sera prescrit (brique pilée, …).

La lisse existante des garde-corps ne sera pas réutilisée. L’aluminium sera recyclé.

Énergie :

Pas de dépense d’énergie lié à la démolition.

Le choix des matériaux est porté sur des matériaux biosourcés et/ou dont le bilan carbone est bas (ex : le bois (emmagasinement co2 pendant sa durée de vie)), enduit chaux chanvre, laine de bois)

Nous acceptons un bilan moins favorable pour les garde-corps en utilisant un matériau qui ne demande pas d’entretien et d’une grande pérennité dans le temps.

Thématique 8 : Energie

Les façades avant et arrières ainsi que les pignons sur extérieur seront isolés pour atteindre une valeur U max de 0,24 W/m²K.

Ces travaux d’isolation et de gestion thermique permettent non seulement de limiter les besoins énergétiques du bâtiment, mais prioritairement d’assurer un confort optimum des occupants.

Thématique 9 : Mobilité

Un espace vélo au sous-sol est prévu par le projet Delaunoy. L’impact en façade avant pour aménager l’escalier/rampe vélo sera pris en charge lors de la rénovation des façades si le budget le permet.

Une zone Vélo visiteur est prévue dans les abords au niveau de l’angle Eléphant/Delaunoy (niveau haut).
le dispositif est complétée par une station villo pour promouvoir la mobilité douce.

Les abords sont traités pour permettre aux différents services de circuler occasionnellement mais tout est fait améliorer l’expérience de la promenade piétonne et l’accès PMR